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Dessins et créations personnel(le)s

#Dessin, #Illustration digitale, #Tablette graphique


Depuis toujours :)

 

Bienvenue sur l’espace consacré à mes créations personnelles : D !

Retrouvez sur cette page l’accès à mon compte Instagram @cdegouville_dessins consacré à mes illustrations (créations originales et fanart) et une présentation de mon parcours de dessinatrice.


Mosaïque des dessins de mon compte Instagram

Le dessin et moi, une longue histoire

Comme la plupart des enfants, j’ai dû commencer à faire mes premiers gribouillages vers l’âge de trois ans. À l’époque, j’étais à mille lieues d’imaginer que cet ensemble de formes et de traits constituaient, en fait, le point de départ d’une activité qui deviendrait un élément majeur de ma personnalité.

Héritage familial

Grâce à mes parents et à leur attrait prononcé pour la littérature et pour la bande dessinée, j’ai eu accès à tout un ensemble de livres et d’albums qui m’ont servi d’inspiration pour développer mon coup de crayon. Durant ma jeunesse, deux dessinateurs m’ont particulièrement influencée, à savoir Marcel MARLIER (notamment la série Martine) ainsi que Pierre PROBST (Caroline et ses amis Noiraud, Pouf, Youpi…), dont j’ai toujours les ouvrages dans ma bibliothèque. Je me faisais la main en recopiant les illustrations. Ainsi, mon intérêt pour le dessin de personnages et d’animaux a-t-il toujours été une composante importante de mon travail. Dès que les bases de l’écriture furent acquises, je me suis tournée vers la bande dessinée afin de pouvoir créer des personnages et leur donner vie. Comme MARLIER ou PROBST, j’avais aussi mes personnages fétiches, des chiens anthropomorphes, qui avaient droit à leur propre série de BD.

Dessins de souvenirs d’école (la classe et la cantine) – Archives 1996-97
Souvenirs d’école (la classe et la cantine) – Archives 1996-97

Étant, à l’époque, passionnée d’équitation, les aventures de mes personnages étaient à la fois inspirée de ma propre pratique et de l’univers développé par Bonnie BRYANT dans sa série de livres jeunesse Grand Galop, dont j’étais une grande lectrice. Il a fallu attendre le collège pour que mes personnages deviennent des humains en tant que tels et que je commence réellement à développer mon propre style.

Aperçu de ma production de bandes dessinées de 1997 à 2001
Aperçu de ma production de bandes dessinées de 1997 à 2001 (à gauche) et de 2002 à 2008 (à droite)

Et le Japon dans tout cela ?

Comme vous êtes sur mon site, vous avez très certainement pu remarquer mon goût pour le Japon, les références à celui-ci étant nombreuses, en commençant par mon logo. C’est également un thème prépondérant dans mes créations personnelles.

En tant que dessinatrice, il aurait été tout à fait possible que mon attrait pour la culture nippone provienne de la découverte des mangas. Or, il n’en est rien. J’ai commencé à lire mes premiers mangas aux alentours de 20 ans (ce qui est assez tardif par rapport à ma découverte du Japon) et ma référence favorite en la matière, par son style graphique soigné et les sujets de vie quotidienne qu’il traite avec délicatesse et émotion, Jirô TANIGUCHI, est loin d’être le plus japonais des mangakas, puisqu’il a toujours été très influencé par les auteurs européens de bande dessinée.

Mon attrait pour le Japon s’est révélé d’une autre manière. Sans avoir une idée précise de son origine, quand je regarde mes vieux dessins sur le sujet datant d’une petite vingtaine d’années, ce sont les kimonos, les katanas et la culture du zen qui reviennent le plus souvent, soit le témoignage d’une sensibilité vis-à-vis d’un savoir-faire et d’un état d’esprit.

Cette réceptivité s’est renforcée au fil des ans, à mesure que je grandissais et que j’engrangeais de la connaissance sur cette culture.

Je suis tout simplement fascinée par cette perpétuelle volonté d’atteindre la perfection dans chaque chose accomplie. Raffinement, délicatesse, équilibre, harmonie, tels sont les mots qui me viennent à l’esprit quand je pense à la culture japonaise.

Je me suis tout simplement retrouvée dans cette conception du savoir-faire et de l’esthétisme, et c’est ce vers quoi j’essaie de tendre quand j’exerce mon travail de designer-graphiste ou quand je dessine.

Jeu d’encens, dessin de 2003 / Études de Kendo, 2010
Jeu d’encens, dessin de 2003 (à gauche) / Études de Kendo, 2010 (à droite)
Sérigraphie réalisée en réaction aux événements de Fukushima en 2011 / Enveloppe réalisée dans le cadre du concours d’enveloppe de la Japan Expo grâce à laquelle j’ai gagné ma place : ) en 2012
Sérigraphie réalisée en réaction aux événements de Fukushima, 2011 (à gauche) / Enveloppe réalisée dans le cadre du concours d’enveloppe de la Japan Expo grâce à laquelle j’ai gagné ma place : ), 2012 (à droite)

Pratique personnelle quotidienne

Je crois faire partie des autodidactes qui ont cherché à développer leur style en travaillant avec passion et détermination au fil des ans, dès qu’un moment de libre se présentait. Je n’ai jamais vraiment pris de cours de dessin et mon lien réel avec les écoles d’art s’est bâti lorsque j’ai été admise aux Beaux-Arts en 2007, soit à 19 ans… De plus, une fois entrée dans l’établissement, je me suis focalisée sur le design-graphique et mon projet de fin d’études, cinq ans plus tard, était axé sur l’étude de l’information et la visualisation de données…


Chaque chose à sa place

Le graphisme, en plus d’être ma profession principale, a été et est toujours très bénéfique pour ma pratique du dessin. En effet, devant petit à petit abandonner le format de la bande dessinée, faute de temps, je me suis tournée vers le format du texte illustré, où l’image n’était, en fait, qu’une traduction quasi-littérale de l’écrit. L’étude et la pratique du graphisme m’ont permis d’aller plus loin en m’orientant vers l’illustration plus subtile, porteuse de sens, qui peut se suffire à elle-même, à l’instar d’un logo correspondant l’esprit et à l’essence d’une entreprise.


Vers le partage…

Désormais, c’est en suivant cette voie que je produis de nouveaux travaux et que j’ai eu envie de partager tout cela, en créant un compte personnel Instagram, @cdegouville_dessins, en 2020. Les retours étant plutôt positifs, j’ai sérieusement commencé à réfléchir à la possibilité de proposer à la vente certains de mes travaux, à l’instar de nombreux artistes et illustrateurs présents sur les réseaux sociaux. C’est vrai, après tout, pourquoi pas moi ?

En attendant que les choses se concrétisent davantage, si vous souhaitez voir d’autres illustrations, je vous invite à consulter mon compte Instagram. Par la suite, il sera mon principal vecteur de communication pour promouvoir mes dessins. À bientôt !

Voir mon compte Instagram